Naturellement, vous souhaitez que vos clôtures de chantier restent bien en place toute l’année durant, même dans des conditions climatiques extrêmes. Afin de garantir un environnement sûr, le matériel doit être en mesure de ne pas se renverser, s’envoler, se plier ni se briser. La force qu’exerce le vent sur une construction est aussi appelée action du vent. Mais quelles sont en réalité les obligations des exécutants en Belgique pour ce qui concerne l’action du vent ? Et quels moyens utiliser pour consolider efficacement une clôture ? Nous nous penchons sur ces questions dans ce blog.
Action du vent : existe-t-il des règles en Belgique pour les clôtures temporaires ou semi-permanentes ?
Non. Différentes charges et divers calculs s’appliquent aux clôtures fixes pour ce qui est de l’action du vent. Aucune loi ou règle ne s’applique cependant aux clôtures semi-permanentes et temporaires, qu’elles soient achetées ou louées.
L’exécutant doit lui-même veiller à la solidité et à la sécurité des clôtures. En effet, personne ne veut avoir à assumer la responsabilité d’une chute de clôture sur des passants, avec toutes les conséquences que cela peut engendrer. Sans parler des travaux de réparation associés à une chute de clôture : la météo ne se soucie guère du week-end ou des vacances !
Quelles variables influencent l’action du vent ?
L’action du vent dépend de différents facteurs liés à la clôture ou à son environnement. Les connaître facilite grandement le choix des solutions adaptées afin de réaliser une clôture aussi solide que possible.
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L’environnement : la météo et le vent sont-ils prépondérants ? Dans une région côtière exposée, le vent sera logiquement plus puissant qu’en ville, où la clôture jouit de la protection des bâtiments avoisinants. L’environnement joue ainsi un rôle significatif.
- Le type de clôture de chantier : on croit souvent à tort qu’une clôture de chantier n’offre pas ou que peu de prise au vent. Ses mailles sont ouvertes, le vent passe donc à travers, non ? Quand on regarde toutefois une ligne de clôture de biais, on observe que les mailles forment ensemble un « mur » compact qui est bel et bien sensible à l’action du vent. Le type de clôture et la largeur du maillage constituent dès lors des aspects importants. La hauteur de la clôture n’est également pas à négliger.
Un mur « dense » de maillages - Les matériaux sur la clôture : les clôtures de chantier peuvent, pour diverses raisons, être revêtues de toiles et de bâches, par exemple pour isoler le chantier des curieux, limiter les nuisances sonores ou à des fins promotionnelles. Une bâche ou une toile offre pourtant une plus grande prise au vent et la clôture se comporte alors comme un grand cerf-volant. L’environnement ne permet donc pas toujours d’apposer des éléments supplémentaires sur la clôture, à moins de prévoir une structure de renfort telle qu’un étançonnement.
Les bâches de construction prennent le vent - Le type de sol : une clôture peut être consolidée au moyen d’étançons, pourvu que le sol le tolère. Avant de mettre en œuvre la construction d’un étançonnement, il est donc important de vérifier que la base est suffisamment stable et solide pour supporter les étançons. Sur un sol trop mou, les étançons ont trop peu de prise pour rester stables. Sur un sol trop dur, on ne peut pas enfoncer les étançons.
- L’installation de la clôture : la manière dont est montée une clôture a une grande influence sur sa solidité. Une clôture rectiligne sera plus sensible au vent et à d’autres facteurs qu’une clôture perpendiculaire. L’environnement doit bien sûr aussi le permettre : il n’est pas toujours possible d’installer une clôture comme on le souhaite en zone urbaine.
Comment garantir la solidité d’une clôture ?
Maintenant que vous êtes conscient des facteurs susceptibles d’influencer la solidité de votre ligne de clôture, vous pouvez réfléchir aux solutions envisageables pour l’améliorer.
Comme évoqué précédemment, vous pouvez déjà réaliser une clôture solide en la disposant intelligemment, par exemple en installant les éléments de clôture perpendiculairement les uns par rapport aux autres. Gardez évidemment à l’esprit que cet aménagement exige beaucoup de place et qu’il faudra probablement davantage d’éléments de clôture que pour une clôture rectiligne.
Vous pouvez en outre utiliser des étançons, des platines, fixer les clôtures dans le sol avec des chevilles ou des pieux et/ou les consolider avec des blocs. En cas de clôtures de chantier « ouvertes », il suffit généralement d’étançonner 1 élément de clôture sur 3. Si des bâches ou similaires sont posées sur la clôture, chaque élément de clôture doit être étançonné. Vous travaillez sur un site ouvert ou près de la côte ? Dans ce cas, il est généralement conseillé d’ajouter des blocs de ballast supplémentaires aux clôtures afin d’être certain que rien ne peut arriver.
Vous pouvez aussi réfléchir à la hauteur de la clôture (plus elle est haute, plus l’action du vent sera forte) et à l’enlèvement des bâches et toiles. Si ces possibilités ne suffisent pas, vous pouvez opter pour l’installation d’une clôture semi-permanente. Ce type de clôture est toutefois moins facile à déplacer. Tenez-en compte si vous prévoyez de la déplacer régulièrement.
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